La méthanisation consiste à transformer la matière organique grâce à la dégradation de la matière organique par des micro-organismes dans un milieu démunie d’oxygène.

Cette transformation provoque du digestat, c’est-à-dire un produit humide, riche en matière organique. Elle peut également produire du biogaz, soit un mélange gazeux composé de méthane, de gaz carbonique et des traces d’ammoniac, d’azote et d’hydrogène sulfuré. Ce biogaz peut être utilisé comme combustible afin de produire de l’électricité, du carburant ou de la chaleur.

La méthanisation permet de valoriser la matière organique en créant de l’énergie renouvelable, les déchets sont valorisés et utilisés intelligemment, les émissions de gaz à effets de serre sont diminuées, l’engrais chimique et désormais remplacé par l’engrais naturel ainsi la qualité des sols est de l’air est améliorée.

Désirant contribuer à la préservation de l’environnement, le Vieux Pointet s’est converti à la méthanisation !

C’est en 2017, que les frères Tamisier ont inauguré une unité de traitement par méthanisation de déchets de fruits et légumes. Elle produit chaque année, à partir de 10 000 tonnes de déchets de fruits et légumes générés par l’activité maraîchère et fruitière régionale. Cette unité de méthanisation a permis de générer 900 000 Nm3 de biogaz, valorisés par transformation en 2 000 000 kWh d’énergie thermique et 1 900 000 kWh d’électricité (correspondant à la consommation annuelle en électricité de 400 foyers) qui chauffe également la serre des fruits de la passion.

La station de pointe quant à elle, se comporte aujourd’hui comme un bâtiment durable, voire à énergie positive. Autrement dit, elle produit autant, sinon plus, qu’elle ne consomme d’énergie selon les cas de figure, avec un résultat significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’éco-entrepôt génère globalement moins de nuisances pour l’environnement.

Le Vieux Pointet avait déjà manifesté son engagement dans l’environnement en 2009 en installant un parc de 350 kWc de panneaux photovoltaïques sur environ 2 500m².

Dès la reprise de l’exploitation il y a plus de 20 ans, les deux frères TAMISIER ont été conscients de l’impact environnemental que peut avoir l’agriculture sur notre planète. Ils ont choisi de mener leurs vergers de façon responsable en adoptant les valeurs de l’agriculture Biologique.

Soucieux de préserver la faune et la flore, a germé un projet ; celui de créer un rucher.

Le projet d’aujourd’hui est de :

• Mettre en place des ruches (50 ruches) avec des matériaux naturels,
• Introduire des abeilles domestiques, ne perturbant pas l’écosystème local,
• Améliorer les pratiques agricoles,
• Faire fonctionner l’économie locale en nous fournissant chez des fournisseurs locaux,
• Créer un poste d’apiculteur.

Quels bénéfices attendus pour les vergers ?

Les bénéfices attendus pour ce projet de conservation des sols et de la biodiversité sont divers et nombreux.

Soucieux de mener les vergers de façon plus responsable, l’installation de ruches permet de répondre aux défis de l’agriculture d’aujourd’hui et de préparer ceux de demain. Développer une agriculture plus verte et durable, avec une meilleure pollinisation (gage de l’augmentation de la qualité des fruits) sont les clés de réussite pour l’économie de demain.

Biodiversité et abeille : l’un ne va pas sans l’autre

L’abeille joue un rôle essentiel pour l’agriculture et la biodiversité par son action de pollinisation. En butinant pollen et nectar, l’abeille contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales dans le monde, et la production de 84% des espèces cultivées en Europe dépend directement de son rôle de pollinisateur.

L’abeille est indispensable non seulement pour le maintien de l’équilibre des écosystèmes naturels, mais aussi pour assurer les rendements de notre agriculture (arboriculture, cultures fourragères, maraîchères, florales et production de graines, etc.) et donc pour nos ressources alimentaires.

Les abeilles et les insectes pollinisateurs en danger…

Partout dans le monde et plus encore dans les pays industrialisés, les abeilles et les insectes pollinisateurs sont en déclin.

En cas de disparition des pollinisateurs, les équilibres alimentaires seraient profondément modifiés pour trois catégories : les légumes, les fruits et les stimulants, qui sont le café et le cacao. Notre source d’alimentation serait basée uniquement sur les plantes ou les cultures non-dépendantes de pollinisation. Autrement dit, la conservation d’un équilibre entre les insectes pollinisateurs est primordiale.

Des ruches dans nos vergers : un maillon indispensable

De nombreuses études ont démontré que la présence de ruches dans les vergers augmente de façon significative la qualité, la taille et le volume des récoltes.

C’est pourquoi ce projet dans les vergers de l’Isle-sur-la-Sorgue est porteur de :

• Création d’emploi(s)
• Générer une économie circulaire et vertueuse
• Pérenniser nos ressources alimentaires
• Améliorer et préserver la biodiversité / environnement
• Avoir un objectif : bilan carbone neutre
• Ruches conduites selon les règles de l’AB
• Fabrication de produits de la ruche,
• Conservation et préservation des sols.

Le Vieux Pointet s’efforce chaque jour de mener à bien ses vergers de façon responsable et espère pouvoir mettre en oeuvre dans les mois à venir l’installation de ruches.